Les objets publicitaires préférés des français
Pour les marques, les instruments d’écriture restent des vecteurs de visibilités efficaces et simples à exploiter en raison de leur utilité et de leur durée de vie, indique un sondage réalisé en 2017 par CSA Research.
Internet n’a pas encore eu raison du cadeau publicitaire qui garde sa popularité auprès des français encore sensibles à son pouvoir affectif. Dans ce large registre d’accessoires aussi peu chers qu’encombrants, le stylo, véritable figure de proue de la communication par l’objet, tient bon face à l’informatique et reste en tête d’un hit parade établi en 2017 par l’expert en étude de marché et d’opinion CSA Research.
Médias à part entière, les instruments d’écriture, très prisés par les entreprises qui souhaitent apposer leur logo sur un support reconnu pour sa durabilité, sa maniabilité et sa grande fréquence d’usage, apparaît comme un objet publicitaire incontournable, le plus édité sur le marché français (81% des personnes interrogées par CSA disent le conserver lorsqu’ils en reçoivent un en cadeau).
Suivent, loin derrière – à 49% – les articles de papeterie (post-it, conférenciers, agendas, cahiers…), les petits matériels informatiques et électroniques à 41% (clés USB, souris, supports GPS…), les gadgets et autres insignes à 40% (pin’s, broches, porte-clés…). On trouve ensuite le textile à 38% (tee-shirts, polos, vestes, parapluies…), la bagagerie à 26% (sacs à dos, sacoches, sacs de voyage, trousses de toilette…), les arts de la table et de la décoration à 21% (tasses, verres, mugs, petit électroménager, linge etc…), la confiserie à 13% (bonbons, chocolats) et l’horlogerie à 10% (montres, réveils, chronomètres…).
Durée de conservation
Parmi les personnes interrogées par CSA, plus de 8 sur 10 (85%) déclarent conserver les objets publicitaires à condition que ceux-ci leur servent au minimum une fois par semaine, voire quotidiennement dans le meilleur des cas. Or, leur durée de diffusion dans le temps dépend de leur niveau d’utilité. Assez logiquement, cela signifie que l’intérêt pratique d’un « goodie » conditionne l’importance du retour sur investissement dont profitera ensuite l’annonceur.
Enfin, l’étude CSA confirme que type de pratiques promotionnelles popularise et perpétue l’image d’une entreprise grâce notamment à son impact sur l’inconscient du public récepteur, lequel, enclin à l’association d’idée, tend à faire le lien entre l’entreprise et l’objet sur lequel elle est graphiquement représentée. Ainsi 75% du panel dit se souvenir, « toujours ou la plupart du temps », du logo imprimé sur un stylo, un crayon ou une tasse. Mieux : 69% des sondés déclarent garder une opinion positive de la marque qui, dans leur esprit, correspond à un cadeau publicitaire qu’ils ont pris plaisir à recevoir et à utiliser.